mercredi 2 juillet 2014

Des mois, des années que je n'ai rien écrit ici... Je sais pas pourquoi. Paresse de l'âme: j'étais occupé à vieillir, à maturer, à chercher, trouver, perdre, rechercher, abandonner, essayer le chemin qui se dessine devant moi. Bref, rien de très facile à résumer, ni à traduire en mots écrits, permanents. J'ai été amoureux, pardon, en amour! Pas pareil il semble... Bref, en amour. Et je peux maintenant affirmer que jamais plus je serai sans amour. Parce que cet amour là qui s'est débloqué en moi est là pour y rester. Y rester, y vivre, y grandir, y laisser toujours une trace de ce qu'il a été... Bref, on ne revient pas derrière suite à un événement comme celui-là! J'ai été en amour donc. J'ai aussi été demandé un peu partout et un peu pour n'importe quoi en chant et en scène aussi! J'ai officiellement fait mes pas sur de grandes scènes d'opéra à l'international, j'ai aussi pris part à des productions qui ont marqués autant les gens sur scène, que ceux en arrière-scène que ceux dans la salle! J'ai aussi réussi finalement à faire un concert avec mes compositions originales! De belles réalisations! Qui me nourrissent, qui me donnent toujours de l'espoir pour le futur. Et beaucoup de beaux projets qui approchent aussi à grands pas! De très beaux projets. Et entre les 2 derniers paragraphes qu'y a-t-il? Le coût! Ce que ça coûte d'avoir de beaux projets, d'avoir peu ou pas de racines, d'être perpétuellement dans un état de flottement, dans un état de valises, d'internet... Je sais très bien maintenant à quel point je suis fait pour être sur une scène, pour chanter, pour jouer, pour acter, pour partager avec le public, pour écouter et rencontrer le public... Et je sais encore plus ce que ça coûte de réaliser toutes ces choses là. À part ça, pas grand chose...;)

jeudi 5 avril 2012

Petite pensée

Au Québec, on aime ça chiâler. Mais de temps en temps aussi, on aime ça changer les choses, pour le mieux. Je crois qu'il est plus que temps que les médias (déjà ça, ça aiderait), la population et les grandes cies qui produisent, s'occupent, font, gèrent, créent de l'art et/ou de la culture commencent à agir en conséquences. Le gouvernement retire son aide, il est temps de trouver l'aide ailleurs qu'au gouvernement. On chiâle parce qu'on ne peut plus être assis tranquilles sur notre derrière à regarder les nuages passer pendant que tout s'auto-finance. Et après? On a pas la guerre, on a pas la famine, on a pas de problèmes qui menacent directement nos vies, notre santé. On se lève debout, pis on fait quelque chose pour s'aider. Pis quand tout va encore tenir debout et même dans certains cas faire mieux qu'avant, le gouvernement va vouloir sa part, pis là ce sera le temps de dire, non. Les plus belles idées souvent sont nées de la nécessité. La culture québécoise est en nécessité.

À part ça pas grand chose...;)

mardi 21 février 2012

Le secret (le mien)

Il faut fermer les yeux, calmer sa respiration, s’imaginer descendre en soi-même, faire le ménage derrière des portes, dans des pièces inexplorées depuis longtemps. Il faut oser y aller, dans les coins sombres. Chez certaines personnes, les endroits sont même férocement gardés, défendus par leur propre subconscient. Il faut y aller, accompagné. Idéalement d’un guide, de quelqu’un qui connait le chemin et qui pourra nous aider à débroussailler le sentier. Mais si on a confiance dans la direction à prendre, on peut aussi trouver simplement une oreille, un coeur, des mains sur lesquels s’appuyer en cas de besoin...

Et si on ose, on trouve. On trouve une émotion, un événement, un trait de caractère oublié, une personne, un échec, une réussite, une situation récurrente, bref, un pan de notre vie, de notre personnalité. On l’a caché là, oublié là, parce qu’on en a honte, ou parce qu’il nous (a) fait souffrir. Alors, ça remonte à la surface, ça fait sortir tout un tas de larmes, presques incontrôlables. C’est un processus qui semble long, mais qui est extrêmement court en comparaison au bien-être qui suit.

Une fois vidé de ces larmes, on se sent différent, léger. Comme guéri d’un mal qu’on a oublié là depuis longtemps. Dans les secondes qui suivent, il y a une paix, un réel bonheur, un soulagement. Et on rit à rien, et on sourit tout le temps. Dans les heures qui suivent, on repense à ce que l’on a trouvé, on le tourne et retourne dans notre tête, on l’apprivoise. On lui fait une place dans notre conscient, où il sera dorénavant rangé. Dans les jours qui suivent, notre humeur, notre corps aussi, se transforme. Légèrement. Doucement. On retrouve une partie de nous, oubliée. On l’aime. On s’aime. Et soudain, on a un flash: quoi d’autre? Est-ce tout? Qu’est-ce qui est enfoui d’autre en moi? Et quand on en a la chance, on y retourne. Et tout dépendant de ce que l'on trouve, le processus se répète.

Résultat: on s’aime, on se respecte mieux. On se comprend mieux. Soi-même. Et puis ensuite, par extension toute naturelle, les autres. Et le bonheur, qui n’est pas un but, est là, sur le chemin...extérieur.

mercredi 6 avril 2011

Il faut bannir "OPÉRA"!!!

Le mot en fait... pas la forme d'art!

Parce que voyez-vous, j'en parle depuis quelques années déjà, mais le public (en général) est effrayé par le mot opéra... Ça se voit de façon régulière que ce soit dans la réaction des gens qui n'en ont jamais vu, ou qui croit ne jamais en avoir entendu (alors qu'il y en a partout! Films, publicités, Séries télé, etc...) Les stéréotypes opératiques sont nombreux et restent (pour plusieurs raisons) très forts! Manque d'explications, de connaissances, de volonté même de la part des ambassadeurs lyriques actuels qui, lorsqu'ils ont la chance d'être devant les caméras et/ou les micros, n'arrivent pas à bien faire comprendre ce qu'est la forme d'art qu'on appelle OPÉRA (oh, en majuscules c'est pas mieux!). Ce n'est pas nécessairement de leur faute, il faut avouer que beaucoup d'entrevues ont des questions très superficielles et que le chanteur d'opéra (pas trop souvent ce mot là s.v.p.) actuel au Québec (même si sa carrière est internationale), ne peut pas profiter d'entrevues de 1h30, comme le fait Stéphane Bureau avec les humoristes, ou une entrevue d'une heure comme le fait René Homier-Roy avec les comédiens... Bon il s'agit d'ARTV ici, j'en suis conscient et je ne ferai pas de mauvaise volonté, il y a bien d'autres formes d'art qui ne bénéficient pas non plus de l'aval des médias, mais mon point aujourd'hui a trait plutôt à l'idée que les gens se font de l'opéra (bruit de déglutition), et ma réflexion vise à éventuellement, convaincre les gens de s'y intéresser un peu plus et différemment.

OPÉRA (message d'intérêt public: ce paragraphe portant sur une définition, ne fera pas l'objet de sarcasmes lors de l'utilisation du mot écrit devant cette parenthèse, merci): Oeuvre dramatique mise en musique et dont les paroles sont chantées. C'est tout!! C'est ça la définiton d'opéra!! Pas "Oeuvre dramatique musicale longue et ennuyeuse dont les chanteurs ne savent pas acter et ont souvent plusieurs kilos en trop, et qui doivent s'époumoner pour arriver à être entendu par dessus un orchestre symphonique. P.S. C'est platte." Non mes amis, je vous le dis, des films, pis des séries, pis des pièces de théâtre, pis des shows d'humour, plattes et insignifiants, il y en a eu, et il y en aura d'autres!! L'opéra n'y fait pas exception! Mais à la base, un opéra c'est quoi? Pourquoi ça existe encore depuis 400 ans??? Il doit bien y en avoir un ou deux qui ont de l'allure... Opera en italien veut dire "oeuvre". C'est tout. C'est une oeuvre. Jusqu'ici est-ce que ça donne le goût de fuir, ou de bailler aux corneilles?? (ici j'assume que "non" est la réponse) Bon! Et ensuite, cette "oeuvre" n'a qu'un seul but: mettre en musique toutes interventions qui normalement seraient parlées au théâtre (et aussi parfois, les silences...). Ça vous fait penser à quelque chose peut-être? Une Comédie Musicale par exemple?? Ça fait moins peur les mots "comédie musicale", c'est plus populaire... Mais c'est la même chose! La grande différence entre les deux, c'est que la comédie musicale est plus récente et profite parfois de beaucoup moins de budget (ou de bonne volonté) pour la "qualité musicale", que ce soit dans l'écriture ou dans l'exécution de celle-ci (ex: remplacé un "band" par une trame sonore!! alors qu'à l'opéra il y a un orchestre symphonique à chaque soir...). Je continue?

L'opéra (o.k. le mal de coeur vient de me pgner là) est une forme d'art qui regroupe sur scènes (traditionnellement) des chanteurs solistes (qui chantent tout seul, ou en petit groupe), choristes (qui chantent en gros groupe), acteurs, figurants, danseurs et même parfois jongleurs, acrobates, mimes, etc.. Il y a une fosse d'orchestre dans laquelle on retrouve entre 25 et 60 musiciens (même si ça peut être beaucoup moins et beaucoup plus). Dans les coulisses, il y a des machinistes, régisseurs, assistants (à tout!), coiffeurs, maquilleurs, habilleurs, éclairagistes, directeurs, et j'en passe (le masculin est utilisé, mais c'est juste parce que j'écris en français! Y'a plein de femmes aussi inquiétez-vous pas! Sinon, je ferais pas cette job là de toute façon!). Et ce qui est fantastique, c'est que tout ce beau monde là se retrouve tout ensemble en même temps, malgré le traffic, la température, les problèmes personnels, les maladies, etc... Et font une représentation de 3 hres de musique. Comme ça, de même... Faciiiiiiile, me direz-vous...

Le pire, c'est que c'est juste une parenthèse dans mon argument. L'opéra (encore ce mot fatidique!) est, comme tout ce qui a évolué sur plusieurs centaines d'années, extrêmement varié et offre de belles possibilités aux auditeurs. Quelle générosité! Il y a 2 choses à savoir seulement pour assister à un opéra (AH! je l'ai encore écrit le mot méchant paffin!!): il est très IMPORTANT d'écouter l'oeuvre à l'AVANCE!!! Crucial! On va pas au cinéma là, on le sait déjà que la fille à meurt à fin, pis que l'autre gars c'est son père finalement. CE N'EST PAS L'INTÉRÊT PRINCIPAL D'UN OPÉRA (ce mot...ce mot...)!!!! L'écoute de l'oeuvre avant (même des extraits seulement) nous permettra de mieux nous concentrer sur l'aspect le plus fantastique de l'opéra (je vais en enfer direct c'est clair): c'est un show live!! En direct, en chair, en os, en sons, en images, même en odeurs des fois mais ça ça dépend plus de nos voisins dans la salle... La deuxième chose à savoir, c'est que l'opéra (la prochaine fois je change l'orthographe, ça va être moins pire) est divisé en plusieurs catégories, époques, styles... Il y a des époques où l'oeuvre était sérieuse et basée sur des histoires mythiques, religeuses, d'autres zoo père rat (finalement je vais le réécrire comme du monde, je suis pas sur que les mots choisis n'aient une influence encore pire sur la forme d'art!) sont plutôt comiques, et regorgent d'humour et de malice, d'autres encore sont très répétitifs dans le texte, mais déploient des trésors musicaux qui ont influencé (et influencent encore) la musique moderne, et d'autres, mes préférés je dois dire, se déploient presque en temps réel, se concentrent très fort sur l'être humain et ses émotions... Bref, il y en a pour tous, et aucun opéra (aaaaaaaaaaaaaaaaah!!!!!) ne fait l'unanimité. Personne ne vous oblige à aimer l'opéra (AAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!!!!), même si tout le monde aime ça autour de vous et vice-versa...

Bon! Trêve de dithyrambe... L'opéra (heureusement que ce texte achève!), ne devrait pas vous effrayer. Empruntez un disque à un ami. Faites une recherche sur Youtube (il en pleut!!), commencez par le commencement: trouvez-vous un "Best of"! Ou si vous connaissez un chanteur ou une chanteuse d'opéra (de l'opé quoi??!!??!) que vous aimez, ben attrapez un disque d'elle ou lui. Les airs d'opéras(!) (un air est un extrait chanté "solo", comme à peu près 95% des comédies musicales) font partie intégrante d'oeuvres plus longues... C'est comme écouter un monologue tiré d'une pièce de théâtre. Et parfois, il fait bon connaître le contexte dans lequel se trouve cet air. Et pour prendre mon exemple préféré, je termine en vous disant qu'un de mes opéras (au pluriel!!! C'est encore pire!!!) préféré est "Starmania"... Et oui, la comédie musciale transformée en opéra (Dupuis, tu vas te faire péter la yeule!). Accompagnée d'un orchestre, et aussi, jouée comme un pièce de théâtre, avec les liens entre les airs connus. Et le commentaire que j'aimais le plus entendre après de la part du public était "je trouve ça extraordinaire de voir pourquoi tel ou tel personnage chante la chanson que j'entend à la radio"... Exact! "Le blues du businessman" est une entrevue télé!! Et "S.O.S. d'un terrien en détresse" se chante préférablement avec une fille morte dans les bras... C'est une des très belles raisons d'aimer l'opéra (arrêtez je vous en prie! je ferai tout ce que vous voulez!!): se laisser émouvoir par l'émotion qui a inspiré des paroles, une musique, et éventuellement, des artistes, qui, a leur tour, vous inspire...
Des questions?

À part ça pas grand chose...;)

samedi 15 janvier 2011

Merci Ondine!

Depuis hier, je lis un livre que m’a offert mon amie Ondine à Noël. Ça s’intitule «La musique des anges» et c’est écrit par Catherine Bensaid.

Je ne sais pas trop encore comment décrire ce qui m’est arrivé pendant que je lisais, mais je vais essayer. Le premier chapitre parle du silence. C’est, en fait, un livre de psychothérapie. Mais, c’est aussi, exactement le discours, les idées, les conclusions que j’aie depuis quelques années!! Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé de lire ou d’entendre un truc où chaque mot, chaque parole, semblent tout droit sorti de votre tête, de votre esprit. C’est ce qui m’arrive avec ce livre!

Le silence. Quel sujet magnifique, important, curieux. Elle parle de ce qui peut arriver dans le silence. Elle parle de la peur que les gens ont, de se retrouver seuls avec eux-même, dans le silence. C’est «dangereux» le silence: on risque bien trop d’entendre notre coeur nous parler, notre âme se confier, nous dire ce qu’ils désire, ce qui les fait rire, ce qui les fait souffrir... Dur dur le silence: c’est plus facile de vivre en ville, d’allumer la télé, la radio, d’assourdir nos voix intérieures. Après tout, si on se met tous à s’écouter, à découvrir qui nous sommes vraiment, on risque bien trop d’avoir mal, de souffrir, de se mettre à pleurer.... Et puis après? L’émotion, faut que ça sorte. Point. On a tous des exemples de gens qui ont des façons particulières de sortir le trop plein d’émotion. C’est malaisant, dérangeant... Pourquoi juste ne pas pleurer un bon coup quand on est triste? Ou rire de bon coeur quand on est heureux? Ça va sortir plus tard sinon, et n’importe comment!

Enfin, bref, le silence, l'apprivoiser, c’est ben important! Mais ce qui me fascine dans tout ce que je lis, c’est cette vague sensation d’avoir déjà dit tout ça, à plein de gens! D’avoir pensé chacune de ces lignes avant même de les lire! Et je ne suis qu’au début du livre! Une psychiatre et psychothérapeute de 60 ans (elle en avait 55 à la sortie du livre) qui pense comme moi, ben ça! Ça veut probablement dire que je vais pouvoir découvrir plein de choses sur moi et sur les autres dans les prochains chapitres... Oooh, faut pas avoir peur de pas aimer ce qu’on va découvrir par contre. Tiens tiens, le prochain chapitre parle de la peur justement.... Pas folle la madame! Après tout, je passe tellement de temps à dire aux gens que j’aime qu’ils doivent arrêter de s’empêcher de vivre par peur de manquer leur coup ou de se sentir jugé ou de souffrir... Tiens je vais même vous citer une phrase pleine de sagesse: "La peur, c'est souvent cela: se punir d'un bonheur que l'on ne croit pas mériter." Et l'utilisation de l'infinitif est pour le dernier verbe, est si juste!

Donc, merci Ondine!

À part ça pas grand chose...;)

dimanche 9 janvier 2011

Je me souviens...tu?

Je ne me souviens plus...

Des fois j’ai honte... Des fois, je revois des noms, des visages et je ne me souviens plus... C’est horrible! C’est pas juste la peur d’offenser les autres, c’est horrible de savoir que des informations si savamment placées, triées, rangées dans ma petite tête ont réussies à s’échapper...

C’est sur qu’il y a des priorités quand même! On rencontre beaucoup de gens sur cette planète, et beaucoup d’entre eux, pas très longtemps. Mais quand t’oublies le nom et le visage d’une ancienne conquête... ouch! Ou même, je cherche des rôles, des opéras, des oeuvres que j’ai déjà faits. Ensuite, j’essaie de me souvenir des chefs d’orchestre, des metteurs en scène, des autres chanteurs... C’est tout parti!! N’a pu!! Ciao bye! On travaille des semaines de temps ensemble!! Ouate de phoque!

C’est pas pour offenser personne, c’est comme ça. Je vais me souvenir jusqu’à la fin des temps de mon numéro de téléphone d’enfance (514-585-3494, mais à l’époque, on mettais pas le 514, pis maintenant c’est rendu le 450...), mais pas de celui de ma première vraie blonde.

Je me dis tout ça alors même que pour la énième fois, je fais rentrer dans ma caboche un rôle nouveau, une partition que j’ai ouverte tout récemment. Et on dirait que mon cerveau résiste: il veut peut-être m’empêcher d’oublier quelque chose d’important! Peut-être que chaque mot, chaque note, que j’inscris dans ma mémoire, repousse des souvenirs cruciaux, des images, des sons que je croyais immortels dans ma mémoire... Peut-être pas non plus... Peut-être que je procrastine pis que je me fais des peurs par paresse... Oui oui ça doit être ça!

Bon ben, maintenant que je suis calmé, je vais aller écrire un petit mot doux à ma blonde avant d’aller faire dodo...c’est quoi son nom déjà? ;)

À part ça pas grand chose...;)

mardi 22 juin 2010

Time Capsule

Quand j'avais 15 ans, j'étudiais dans un programme qu'on appelait le bain linguistique. Un programme qui consistait à perfectionner notre anglais plus rapidement. Une partie du cours s'appelait "Time Capsule" et il fallait écrire sur le futur. Raconter nos espoirs et nos croyances sur ce qui allait arriver dans 10 ou même 15 ans. Notre prof nous offrait ensuite de sceller une enveloppe, et de ne pas l'ouvrir avant les 10 ou les 15 prochaines années...

J'ai retrouvé cette enveloppe, et je choisi de l'écrire ici, pour rire... de moi!
(Les corrections de mon prof seront écrites entre parenthèses).

"Predictions

Drugs: Cigarettes and drugs will loose (lose) their empire against law. The government will disapprove (prohibit) the use of cigarettes. Robotized police will play a big roll (elle a oublié de corriger celui-là: role) in that case.

Travels: Teleports, wich transport you to another place in the world in the recort time of 2 seconds, will eliminate driving in a drunk condition, car's crash (car crashes) and the famous "5pm traffic".

Police: We'll use robots at the place of (instead of) policemen. Advantages: we can't kill it, it doesn't need (a) salary and they have almost no weakness. The disadvantage: If there's an error in their programs, we'll have big troubles. -Celle-là m'a beaucoup fait rire-

School: Classes will be determinated (determined/taught) by computers that'll be evaluating our physical, mental and social abilities. School, will be easier and funniest (?? elle a pas compris: more fun). Teachers will still be humans because they (have) to teach us their subject and also our life (lives, mais je pense que je voulais dire: about our life).

Music: Instruments will have (undergo) great changes. Electric guitars, basses, pianos and drums will be replaced by other instruments that'll folow (manqué celui-là aussi: follow) the taste (tastes) of new generations. -On dirait presque une pub-

Personal

1. On a project in one of our class (classes), I will find the solution to a great problem of our civilization. Maybe the way of leading us to a new conception of the universe (universal) mechanism. -Rien de moins!!-

2. I will never stop to sing and play music, so these will become my life and it will be easy to communicate that passion to my children and wife. -J'y crois encore à celui-là ;)-

3. I'll marry a wonderful woman that I had (have) known for years. We'll have children and a prospere (prosperous) life, a big house in a city and also a long and good life. -Ça l'air que je vais avoir 2 bonnes vies!-

4. I will have my little company that will work 24 hours a day. I will lost (lose) a lot of money in that company, but I'll reorganize my life and feel the (pas de the) perfect happiness. - On dirait un scénario de film... poche!-

5. I'll die at the record age of 200 years! And because of a teleport accident! Health techology that I will create will make people die at that time (allo people to live that long.... Belle correction!! La première version était plutôt fatale, mettons...). It will be sell (sold) at the low price of 20 thousand dollars. Created in the years 2005, but sell (sold) only in 2010. - Ouin, je serai pas un peu beaucoup en retard moi là?-"


Voilà, c'est tout! Je me suis envoyé un gros devoir d'anglais dans le futur, et je me trouvais tellement niaiseux d'avoir gardé ça pendant 15 ans, que je l'ai mis ici, pour que quelqu'un d'autre le lise et se dise: "Est-ce que je viens vraiment de perdre mon temps à lire ça moi là?".... Maigre consolation...

À part ça pas grand chose...;)